L’invention du papier toilette : d’où vient le PQ et comment faisait-on avant ?
Introduction
Ah, le papier toilette… ce petit rouleau blanc qui trône dans toutes les salles de bains modernes. Indispensable pour certains, totalement superflu pour d’autres (surtout ceux qui ont déjà adopté un bidet 🚿). Mais as-tu déjà réfléchi à son origine ? Qui a eu l’idée brillante (ou pas) d’inventer ce bout de papier doux — enfin, pas toujours — pour nos fesses ? Spoiler : avant lui, on a utilisé à peu près tout et n’importe quoi…
Dans cet article, on plonge dans l’histoire fascinante du papier toilette, de ses ancêtres insolites à son essor industriel, sans oublier ses conséquences écologiques. Et bien sûr, on verra pourquoi, finalement, il est peut-être temps de dire bye-bye au PQ 👋.
Avant le PQ : comment faisait-on ?
Les solutions antiques (et pas très glamour)
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Rome antique : les Romains utilisaient un “tersorium”, une éponge fixée au bout d’un bâton, trempée dans de l’eau vinaigrée. Une sorte de “brosse à chiotte personnelle”… mais partagée par tout le monde 😬.
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Grèce antique : les Grecs utilisaient des galets polis, parfois des morceaux de poterie cassée (autant dire que ça devait rayer).
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Asie : en Chine, dès le 6ᵉ siècle, on utilisait déjà du papier grossier pour l’hygiène intime.
Les solutions médiévales
Au Moyen Âge, selon les régions et les moyens, on se servait de :
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chiffons,
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paille,
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foin,
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mousse,
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coquillages (si si, véridique 🐚),
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ou simplement… de sa main gauche (et beaucoup d’eau).
Bref, le confort n’était pas encore au rendez-vous.
L’invention (officielle) du papier toilette
Les débuts en Chine
Le premier usage documenté du papier toilette remonte à 1391, sous la dynastie Ming. Des feuilles spéciales de papier de riz, parfumées à l’herbe, étaient réservées à l’empereur et à sa cour. La noblesse avait décidément le postérieur délicat…
L’arrivée en Occident
Il faudra attendre le 19ᵉ siècle pour voir apparaître le papier toilette en Occident.
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1857 : l’Américain Joseph Gayetty commercialise le premier papier toilette “moderne”, vendu en feuilles imbibées d’aloe vera (pour un confort apaisant).
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1890 : les frères Scott lancent le papier toilette en rouleau, proche de celui qu’on connaît aujourd’hui. Succès immédiat.
Le papier toilette aujourd’hui : succès planétaire… et désastre écologique
Une consommation gigantesque
Aujourd’hui, le PQ est utilisé par plus de 4,2 milliards de personnes dans le monde. Rien qu’en France, on consomme environ 6,4 kg de papier toilette par habitant chaque année, soit plus de 2 milliards de rouleaux 🤯.
L’envers du rouleau
Mais derrière ce confort quotidien se cache un impact écologique massif :
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27 000 arbres abattus chaque jour pour produire du PQ dans le monde.
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Des millions de litres d’eau et de produits chimiques utilisés pour blanchir et adoucir le papier.
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Une part importante des déchets ménagers.
Bref, pas très propre, au sens écologique du terme.
Et si le futur n’était plus au papier… mais à l’eau ?
De plus en plus de personnes (notamment en Asie et en Europe du Nord) délaissent le papier pour le bidet ou les toilettes japonaises. Et pour cause :
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Hygiène supérieure (rien de tel qu’un jet d’eau frais pour se sentir propre).
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Réduction de l’irritation et des hémorroïdes.
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Impact écologique largement inférieur (moins d’arbres coupés, moins de déchets).
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Économies financières à long terme (moins d’achats de rouleaux).
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Conclusion
Le papier toilette a eu son heure de gloire. Il a accompagné des générations entières dans leur quotidien, et personne ne le reniera. Mais aujourd’hui, avec les enjeux écologiques et sanitaires, il est peut-être temps de repenser nos habitudes.
Alors, la prochaine fois que tu déroules ton rouleau de PQ, rappelle-toi que nos ancêtres faisaient déjà autrement… et que nous avons désormais une solution plus propre, plus douce et plus respectueuse de la planète : le bidet. 🚿🌍